Pourtant
beaucoup plus petite que la ville
de Lourdes toute proche, la cité
d'Argelès-Gazost est l'une des
sous préfecture des
Hautes-Pyrénées. La raison en
est peut-être la position
géographique de la ville, au
carrefour des vallées
montagnardes, et le fait que
Bertrand Barère, créateur du
département des
Hautes-Pyrénées possédait des
terres achetées par son père
dans le village voisin de Vieuzac... |
Au début
existait une place de marché
située entre les villages
d'Ourout et de Vieuzac, et c'est
seulement en 1290 que l'on
commence à parler de la cité
d'Argelès. La ville fusionne
alors avec le village d'Ourout,
et l'on construit le château
d'Ourout. Vieuzac lui est
absorbé beaucoup plus
tardivement en 1824. Mais alors
que les villes alentours vont
subir une montée de l'activité
touristique grâce au
thermalisme, Argelès elle ne
disposait d'aucune source
thermale et il fallut
l'intervention d'un génial
inventeur qui aura l'idée de
capter les eaux du village voisin
de Gazost pour que la ville
puisse bénéficier du
développement du thermalisme
bien que son inventeur lui, comme
beaucoup d'autres se retrouva en
situation de faillite. La ville
devient alors officiellement
en1896 Argelès-Gazost. Comme la
ville ne se trouvait pas en
situation de rivaliser avec les
autres villes thermales beaucoup
plus anciennes, la ville se dote
de nombreux moyens innovateurs
pour l'époque :
électrothérapie, traitement de
la tuberculose pulmonaire(qui
faisait des ravages à cette
époque), et d'un institut de
thérapie physique.
Argelès-Gazost est déjà une
ville de montagne, et c'est pour
cela que les quartiers les plus
anciens se trouvent dans la ville
haute. Une table d'orientation
située sur la terrasse des
étrangers permet d'avoir une
très bellle vue sur le panorama
environnant. La ville est aussi
une ville dite climatique, c'est
à dire possédant de nombreux
parcs où l'on peut se promener
à loisir. On ira voir aussi le
musée de la faune sauvage, ainsi
que la colline aux marmottes. Aux
alentours, une halte au château
de Beaucens est indispensable,
car elle permet de visiter le
donjon des aigles où l'on peut 2
fois par jour admirer le vol de
nombreux rapaces. A la sortie
d'Argelès-gazost, sur la route
d'Arrens se trouve un monument
dédié à la mémoire des
géodésiens ayant effectué la
triangulation des Pyrénées
entre1825 et 1826. Non loin de
là se trouve un précipice qui
porte le curieux nom de
"saut du procureur" et
qui rappelle un fait s'étant
déroulé dans la région : en
1427, le procureur du comte de
Bigorre doublé d'une certaine
malhonnêteté prélevait, en sus
des taxes exigées, des impôts
de sa propre invention. Devant le
refus des habitants de payer ces
suppléments, le procureur alerta
les forces de l'ordre et revint
armé dans le val d'Azun. Mal lui
en prit car les Azunais,
surveillant les mouvements des
troupes se portèrent nombreux au
devant du procureur et s'engagea
alors une bataille qui fut à
l'avantage des montagnards qui
jetèrent alors le procureur et
ses troupes dans le précipice
qui porte aujourd'hui ce nom.
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